ANNULÉ – Les technologies numériques et l’administration publique
Informations sur l'événement
Date
6 mai 2020
En raison de la COVID-19, cet événement est annulé.
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Ce colloque co-organisé par Steve Jacob, coresponsable de la fonction Politiques publiques de l’OBVIA, a pour but de présenter des travaux qui traitent des enjeux et des opportunités liés à la transformation numérique des administrations publiques. Ces travaux permettront de discuter des embûches identifiées et d’émettre les hypothèses de succès qui en découlent.
Présentation
Suite à l’arrivée massive des technologies numériques, les administrations publiques font face à d’énormes défis de transformation. Au Québec comme ailleurs dans le monde, ces transformations touchent autant le fonctionnement interne, la prestation de services que la participation citoyenne à la décision publique. Les défis sont de taille et sont multiples. Trop souvent, la dimension technologique de la question est prise pour principal déterminant de la transformation numérique et les efforts sont concentrés sur cet aspect. Or, si la technologie fait définitivement partie de l’enjeu, il y a plusieurs autres dimensions qui rendent le projet complexe et affectent divers autres aspects du fonctionnement organisationnel comme la gouvernance institutionnelle, les compétences, les processus d’affaires, la création et la circulation de l’information, le partage et l’usage des données ou encore la manière dont les administrations communiquent et interagissent entre elles et avec les citoyens. Pour bénéficier des apports des technologies numériques et rendre les technologies effectives, il faut donc élargir la réflexion et repenser les organisations publiques à la lumière de ces nouvelles possibilités tout en préservant les principes fondamentaux qui garantissent le bon fonctionnement d’un État de droit. Les questions liées à l’intelligence artificielle illustrent bien ce que signifie gouverner par les nombres et les enjeux éthiques que cela peut soulever. L’organisation et ses méthodes de travail sont-elles propices à l’intégration de technologies numériques si transformatrices? À quelles conditions?