Table ronde : La passibilité des robots

Informations sur l'événement

Date

26 octobre 2019

Heure

15:00 - 19:00

Lieu

Usine C

Cette première table ronde d’une série de trois, est organisée dans le cadre du projet artistique et scientifique « AIship : Les nouveaux états d’être / The new states of Being » qui vise à impliquer le public dans une réflexion sur les enjeux éthiques, sociaux et légaux du développement de l’intelligence artificielle en santé. Ces rencontres s’appuient sur les productions artistiques et scientifiques de 5 duos d’artistes et bioéthiciens (1 œuvre / 1 essai) présentées dans l’exposition collective du 27 sept. au 14 décembre 2019 au Centre d’exposition de l’Université de Montréal.

Dans son essai « La passibilité des robots : et l’éthique dans tout cela? », Laurence Devillers soulève les implications éthiques du développement de cette passibilité antropotechnologique, en particulier dans le secteur de la santé, qui peuvent conduire certains patients à démontrer de l’attachement aux machines. La simulation robotique de l’empathie permettant de questionner la nature de nos propres affects, il est essentiel, comme le soulève le travail du duo, de comprendre, surveiller et anticiper cette co-évolution humain-machine et ses conséquences

À propos de cet événement

Sur la base du travail collaboratif de l’artiste Gregory Chatonsky et de la chercheuse Laurence Devillers, ce panel vise à créer un espace de discussion entre experts et grand public autour du thème de la passibilité des robots, soit de leur capacité à éprouver des sensations et les conséquences éthiques de cette passibilité. Croisant les perspectives disciplinaires, les discussions se pencheront plus particulièrement autour de deux aspects relatifs à la passibilité des robots :

1) la nature de cette passibilité et ses impacts émotionnels et relationnels potentiels sur les humains;

2) les préoccupations éthiques qui émergent de cette passibilité et les moyens d’y répondre.

Nos intervenants

  • Laurence Devillers : Professeure en intelligence artificielle, Université Paris-Sorbonne 4
  • Marc-Antoine Dilhac: Professeur en éthique et philosophie politique, Université de Montréal
  • Simon Dubé: Candidat au doctorat en psychologie, Université Concordia
  • Angela Konrad: Professeure à l’école supérieure de théâtre, Université du Québec à Montréal)
  • Gregory Chatonsky: Artiste-chercheur, ENS- Ulm, Paris
  • Guile Lindroth : Spécialiste en intelligence artificielle, RealBotix (compagnie de robots sexuels)

Le programme

15h : Mot d’ouverture

Présentation du projet AIship et des panélistes : Nathalie Voarino

Présentation de l’œuvre « Passibles » par l’artiste Gregory Chatonsky

Session 1 : Discussion des intervenants autour de la nature de la passibilité des robots et de ses impacts émotionnels et relationnels potentiels sur les humains

Présentation des principaux arguments énoncés dans l’essai « La passibilité des robots : et l’éthique dans tout cela ? » : Laurence Devillers

Réactions et commentaires sur l’œuvre & l’essai, les impacts émotionnels et relationnels de la passibilité des robots : Marc-Antoine Dilhac, Angela Konrad, Simon Dubé, Laurence Devillers

Résumé des éléments soulevés : Nathalie Voarino

5 questions à Guile Lindroth

Session 2: Discussions des intervenants sur les préoccupations éthiques qui émergent de cette passibilité et les moyens d’y répondre

Réaction à la vidéo de Guile Lindroth et présentation des principes de la Déclaration de Montréal en lien avec la passibilité des robots : Marc-Antoine Dilhac

Les pistes de solutions: Laurence Devillers, Angela Konrad, Simon Dubé, Marc-Antoine Dilhac

Résumé des éléments soulevés : Nathalie Voarino

Dialogue avec le public

17h – Mot de clôture  de Jean-Christophe Belisle-Pipon

Cocktail jusqu’à 18h

Articles récents

Nous joindre

Abonnez-vous à l'infolettre

Recevez nos récentes actualités, nos événements à venir, des nouvelles de nos collaborateurs et plus encore!

L'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique est rendu possible grâce au soutien des Fonds de recherche du Québec.