Trois conditions pour des outils numériques plus responsables en contexte d’urgence sanitaire

À la suite de nombreux travaux du comité COVID-19 de l’OBVIA réalisés durant la dernière année, plusieurs chercheur·es de ce groupe de travail proposent, dans La Conversation, une synthèse des principaux apprentissages pour le développement et le déploiement d’outils numériques plus responsables en contexte d’urgence sanitaire.

Cet article sur les « Trois conditions pour des outils numériques plus responsables en contexte d’urgence sanitaire » découle du travail d’une équipe de plus de trente chercheur·es et d’une vingtaine d’étudiant·es ayant travaillé en interdisciplinarité et mobilisant des expertises juridiques, sociologiques, éthiques, de sciences et des technologies, de santé publique, de sciences politiques et encore de communication. Il s’agit d’une première synthèse vulgarisée des principaux apprentissages pour un développement d’outils numériques responsables en contexte d’urgence sanitaire, avant la parution prochainement d’une publication scientifique collective. Cette synthèse amène à la formulation d’un modèle reposant sur trois recommandations principales pour :

  • éprouver l’efficacité, la fiabilité et les avantages des solutions technologiques ;
  • garantir la protection des données ;
  • et inspirer et mériter la confiance des différentes parties prenantes.

Consultez l’article dans The Conversation

À propos du Comité COVID-19

Ce comité a été formé à la suite d’un octroi financier des Fonds de recherche du Québec de 200 000 $ pour développer des chantiers de recherche sur les effets des systèmes d’intelligence artificielle et des outils numériques déployés pour lutter contre la propagation de la COVID-19 sur les sociétés. Les chercheur·es de ce comité ont déjà publiés neuf rapports d’analyse et de recommandations, et d’autres, notamment sur la désinformation, sortiront sous peu.

  • Lyse Langlois

    Professeure au Département des relations industrielles, directrice générale de l'OBVIA et directrice de l'Institut d'éthique appliquée (IDÉA)

    Université Laval

  • Aude Motulsky

    Professeure au Département de gestion, d'évaluation et de politique de santé de l'École de santé publique

    Université de Montréal

  • Bryn Williams-Jones

    Professeur au Département de médecine sociale et préventive de l'École de santé publique, directeur des Programmes de bioéthique

    Université de Montréal

  • Catherine Régis

    Professeure à la Faculté de droit, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la culture collaborative en droit et politiques de la santé

    Université de Montréal

  • Guillaume Macaux

    Conseiller scientifique

    Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique

  • Jean-Louis Denis

    Professeur à l'École de santé publique, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le Design et adaptation des systèmes de santé et co-directeur du H-POD

    Université de Montréal

  • Karine Gentelet

    Titulaire de la Chaire Abeona-ENS-OBVIA sur l'IA et la justice sociale, Professeure au département des sciences sociales

    Université du Québec en Outaouais

     

  • Nathalie De Marcellis-Warin

    Professeure au Département de mathématiques et de génie industriel

    Polytechnique Montréal

  • Pascale Lehoux

    Professeure au Département de gestion, d'évaluation et de politique de santé de l'École de santé publique

    Université de Montréal

  • Philippe Després

    Professeur au Département de physique, génie physique et d'optique à la Faculté des sciences et de génie

    Université Laval

  • Emilie Guiraud

    Stagiaire du Barreau, assistante de recherche pour l'OBVIA et pour la Chaire Justice sociale et IA - Fondation Abeona / ENS / OBVIA

    Université Laval

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